POUR participe à l’élaboration collective d’un monde meilleur La crise sanitaire que nous devons tous affronter par la grâce du coronavirus nous pousse tous à réfléchir à quelle devra être, demain, l’organisation de nos sociétés pour ne pas poursuivre comme des moutons l’actuelle logique suicidaire. Dans cette perspective, POUR souhaite publier des textes et vidéos qui inaugurent cette réflexion à la suite de notre texte sur les leçons que nous devrons retenir collectivement. Pour ce qui est de la question financière qui sera évidemment déterminante, nous venons de recevoir de notre chroniqueur André Peters, un billet qui entre tout-à-fait dans la logique qui anime cette série qui pose la question « Que voulons-nous pour “le monde d’après” » ? A.A. |
« La guerre » au virus Covid-19 laisse, déjà, de vilaines blessures : entreprises fermées, chômage massif, indépendants en déroute. Certaines blessures deviendront séquelles avec des secteurs d’activités probablement sinistrés. On pense au tourisme ou au transport aérien. Les appels à l’aide se multiplient et l’État, assureur en dernier recours (avec le contribuable), multiplie les mesures de soutien. L’urgence commande et nécessité fait loi !
Outre les actions d’urgence destinées à limiter la casse, il va falloir penser un plan de relance. Une relance immédiate pour sauver des entreprises, des jobs, des activités par un coup de boost à court terme et puis, une action de long terme permettant de répondre à nos faiblesses structurelles, à la fragilité de nos chaînes d’approvisionnement, aux défis climatique et de biodiversité.
Je propose les trois mesures suivantes.
Premièrement, à court terme, « le redémarrage » visant à soutenir la consommation et à relancer l’activité en accordant 500€ à chaque adulte et 250€ à chaque enfant de l’Union européenne sous forme de chèques (chèque-repas, chèque-textile, chèque-travaux, chèque-culture et chèque-tourisme). Ces chèques aideront, à la fois, les citoyens de l’union et, à la fois, les entreprises particulièrement touchées comme les restaurants, les magasins de bricolage, les indépendants, le textile, les musées, cinémas, théâtres et les opérateurs touristiques. Ces chèques ne pourront servir qu’à des dépenses au sein de l’UE et ne pourront pas être déposés sur des comptes en banque. Leur durée de validité sera strictement limitée.