Berlusconi est mort, mais le cauchemar de son héritage demeure !

Berlusconi a réussi à faire école
 Malheureusement, la fin de Berlusconi ne signifie pas la fin du modèle de politique (bourgeoise) qu’il a inventé et mis en œuvre. Pourquoi ? Mais parce que Berlusconi a réussià faire école en façonnant toute une « génération » de politiciens d’extrême droite très néolibéraux et hyper réactionnaires qui gouvernent déjà ou menacent de gouverner près de la moitié de l’humanité, tout en flirtant avec le fascisme quand ils ne se déclarent pas eux-mêmes fascistes. Et, bien sûr, cet « exploit » de Berlusconi suffit à justifier l’affirmation de nombre de ses actuels panégyristes selon laquelle il a « marqué l’histoire de son pays et de son époque ». Seulement, ils oublient d’ajouter que Berlusconi « a marqué son pays et son époque » comme l’avait fait avant lui son compatriote… Benito Mussolini, avec lequel, d’ailleurs, Silvio aimait à être comparé, de préférence quand il prenait les rênes du gouvernement italien après ses triomphes électoraux de 1994, 2001 et 2008…