Le système dette peut être comparé à un gigantesque tsunami qui écrase aussi bien le vivant – tous les terrestres, humains compris – que la nature : environnement et climat. À l’échelle de notre temps de passage sur la terre, ce tsunami est suffisamment lent pour que chacun, le voyant progresser, mette toute son énergie pour s’en protéger. Aveuglement ou absence de conscience, une minorité de personnes seulement réagit, voire commence à organiser protections et résistances. Insuffisant ! À l’échelle du temps géologique, il a pourtant la même vitesse que les derniers très puissants tsunamis comme celui de Fukushima en 2011 ou celui de l’océan Indien ayant fait plusieurs centaines de milliers de morts en 2004. Les désastres provoqués par ce tsunami de la dette sont déjà si gigantesques qu’aucun espace terrestre n’est aujourd’hui épargné. Et si rien ne l’arrête, demain matin, c’est la terre entière qui sera dévastée, le climat qui nous a permis d’exister et de nous reproduire aura disparu.