L’héritage du colonialisme a rendu les nations caribéennes beaucoup plus vulnérables aux ouragans.

Bien avant que le colonialisme n’introduise l’esclavage dans les Caraïbes, les insulaires autochtones considéraient les ouragans et les tempêtes comme faisant partie du cycle normal de la vie.

Les Taïnos des Grandes Antilles et les Kalinagos, ou Caraïbes, des Petites Antilles ont mis au point des systèmes qui leur ont permis de vivre avec les tempêtes et de limiter leur exposition aux dommages.

Sur les plus grandes îles, telles que la Jamaïque et Cuba, les Taïnos pratiquaient une sélection des cultures en tenant compte des tempêtes, préférant planter des racines comestibles telles que le manioc ou le yucca, très résistantes aux dommages causés par les ouragans et les vents violents, comme le décrit Stuart Schwartz dans son livre publié en 2016, « Sea of Storms ».