Depuis une vingtaine d’années, au moins, la majorité de la population mondiale vit dans un état d’angoisse croissante face à l’évidente incapacité des dirigeants mondiaux à se mettre d’accord sur la prise immédiate des mesures radicales, pourtant bien connues et argumentées, nécessaires pour « sauver la vie de la Terre », arrêter l’augmentation du réchauffement de l’atmosphère terrestre au-delà d’un point de non-retour. L’absurdité est, dans ce cas, liée au fait que, entre autres, peu de dirigeants au sein des pays dominants nient la gravité de la situation, mais chacun d’entre eux croit pouvoir, au nom de la croissance et de la liberté du marché, s’en sortir avec moins de dégâts que leurs rivaux.