La pandémie de Covid-19 continue à exposer les inégalités mondiales d’accès au droit à la santé. Dans ce contexte, les Palestiniens subissent une discrimination supplémentaire dans les politiques d’apartheid israéliennes.
Depuis la Nakba (« catastrophe ») de 1948, l’oppression institutionnalisée d’Israël interdit au peuple palestinien l’exercice de ses droits inaliénables, y compris son droit au retour et à l’autodétermination. Cette réalité, à laquelle se rajoute l’occupation israélienne et le blocus illégal de la bande de Gaza, constitue une violence structurelle qui empêche le plein exercice du droit des Palestiniens au meilleur état de santé.
Plus de 2.509 Palestiniens sont morts du coronavirus en territoire palestinien occupé depuis le 14 mars 2021. Pourtant, les autorités d’occupation israéliennes continuent à refuser de vacciner contre le Covid-19 les Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza. En contraste, elles ont déjà vacciné plus de 5 millions de personnes, dont des citoyens israéliens, y compris dans les colonies illégales, ainsi que des Palestiniens à l’intérieur de la Ligne verte et à Jérusalem.