Dans cette crise sanitaire, nous oublions souvent que les plus touché.es sont les plus précarisé.es. Les sans-papier n’ont probablement jamais éprouvé autant de difficultés systémiques qu’actuellement. La régularisation massive semble être un rêve lointain dont les échos n’ont de cesse de s’amenuiser. Dans ce silencieux tumulte, certaines personnes se lèvent encore pour se dresser contre l’inhumanité bureaucratique. Recréer un peu d’empathie, de solidarité et de partage dans un monde qui n’a de cesse de les fuir, voilà le projet de Daryacu.
200.000 euros. C’est la somme qui sépare les 12 membres de Daryacu de l’assurance d’avoir un toit. 16 jours, c’est l’échéance qu’il leur reste pour y parvenir.
Daryacu c’est quoi ? Une colocation, toute récente, de personnes sans-papiers ou non, en difficultés financières, ou non. Daryacu c’est l’envie, donc, de créer pour toutes ces personnes un espace sécurisé et d’accueil. La réponse est dans leur nom : daryacu. Dar signifie ‘maison’ en arabe et yacu veut dire ‘notre’ en kirundi. Iels ont besoin d’aide pour faire de cette maison, leur maison !
Pour les aider, c’est par ici : site web de Daryacu
Une interview de Nick Arnaud Giriyuja et Olivier Vermeulen par Cyril Wintjens