La pandémie mondiale a révélé les graves défauts de notre modèle de société et a obligé chacun.e à découvrir ce qui compte vraiment dans sa vie. Il importe maintenant de dessiner les traits essentiels d’une organisation collective qui évite les actuelles dérives.
L’économie a, hélas, pris les commandes de nos sociétés. Depuis 2 siècles, l’économisme est devenu dominant et a progressivement dévoyé le vivre-ensemble. La crise sanitaire et les constats qu’elle a fait émerger nous donnent l’occasion de reprendre les rênes du cheval fou du productivisme et opter pour des choix qui soient bénéfiques à tous et pas seulement au portefeuille de quelques nantis.
Pendant près de 3 mois, la crise sanitaire a réduit d’un tiers l’activité économique. En Belgique, près d’un million de travailleurs ont été mis en chômage temporaire et 400.000 indépendants ont profité du « droit passerelle » équivalent (mais tous ont quand même vu leurs revenus baisser de près de 30%), des milliers de petites et moyennes entreprises ont dû cesser leurs activités, la consommation a fortement diminué (en particulier celle des carburants, avec la conséquence positive d’une baisse de la pollution de l’air).