Une autre COP de l’ONU sur le climat est passée – la 27ème pour être précis – et les soi-disant « négociateurs » de la crise climatique mondiale ont une fois de plus prouvé qu’ils ne voulaient pas ou ne pouvaient pas limiter le règne des capitalistes des combustibles fossiles, des multinationales ou de leurs amis de la haute finance. Pour la Via Campesina, le mouvement paysan mondial enraciné dans les luttes territoriales pour les droits des paysan·ne∙s et la souveraineté alimentaire dans le monde entier, la COP27 a été un nouveau rappel troublant des limites réelles de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui n’a guère fait plus que de la publicité pour les questions essentielles de l’adaptation, de l’atténuation et du « fonds pour les pertes et dommages », toujours vide.