“Grandeurs passées et pleurer en les racontant“. Ce vers de Solomos(1) résume et reflète parfaitement le sentiment laissé – tant aux ennemis qu’aux amis – par le défilé du 9 mai de cette année sur la Place Rouge de Moscou en présence de M. Poutine et d’autres éminences de son régime. Pourquoi ? Mais, parce que ce qui a distingué le défilé de cette année, c’est sa pauvreté désespérante par rapport au défilé de l’année dernière et à tous les “défilés grandioses” du 9 mai des deux dernières décennies !