Le 26 juillet 2023, à 3 heures du matin, la garde présidentielle a arrêté le président Mohamed Bazoum à Niamey, la capitale du Niger. Les troupes, dirigées par le général de brigade Abdourahmane Tchiani, ont fermé les frontières du pays et décrété un couvre-feu. Le coup d’État a été immédiatement condamné par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, l’Union africaine et l’Union européenne. La France et les États-Unis, qui ont des bases militaires au Niger, ont déclaré qu’ils suivaient la situation de près. Un affrontement entre l’armée pro-Bazoum et la garde présidentielle a menacé la capitale, mais s’est rapidement estompé. Le 27 juillet, le général de l’armée, Abdou Sidikou Issa, a publié un communiqué disant qu’il acceptait la situation afin d’éviter une confrontation mortelle entre les différentes forces qui… pourrait conduire à une effusion de sang. Le 28 juillet, le général de brigade Tchiani a annoncé à la télévision qu’il est le nouveau président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).