À Bruxelles, les expulsions de logement sont bien plus qu’une simple perte de toit : elles entraînent également la perte de repères sociaux, familiaux et une lutte contre la montre pour trouver un nouveau domicile. Avec une moyenne de 11 expulsions par jour, principalement pour des loyers impayés, la situation révèle un problème systémique (donc politique !) lié à des loyers inabordables pour de nombreux ménages. La procédure judiciaire, souvent déséquilibrée en faveur des bailleurs, aggrave la situation en ne tenant pas compte des réalités complexes des locataires. Pour prévenir ces expulsions, une action politique est nécessaire, impliquant une régulation du marché du logement, une législation plus équilibrée et la création de logements publics abordables.
Nous vous invitons à lire la chronique Carta Academica sur le site du Soir, qui traite de cette question.
Une chronique écrite par Pernelle Godart, assistante-doctorante en géographie humaine et géomatique et Mathieu Van Criekingen, enseignant-chercheur en géographie et études urbaines, Université libre de Bruxelles.