L’effronté style lumpen-fasciste de Meloni face aux journalistes complaisants

Voici un article de l’historien-politologue Marco Revelli qui décrypte l’effronté style lumpen-fasciste de la cheffe du gouvernement italien, Meloni, sa défense de toutes sortes de faux, affaires de corruption, conflits d’intérêts, occupation de tous les postes de pouvoir publics et parapublics et ses visées ouvertement contraires à la Constitution issue de la Libération du nazisme et du fascisme.

Est-il concevable qu’un Premier ministre utilise, lors d’une intervention officielle, le langage des tavernes ou le jargon des groupes de jeunes un peu ‘lumpen’ ?
La conférence de presse de Giorgia Meloni au début de l’année a donné une mesure désolante de la chute de notre pays. Ce qui, en vérité, n’avait jamais été très élevé, mais au cours des dernières décennies, il n’avait jamais atteint un niveau aussi bas. Une classe de gouvernement de Suburra. Un monde journalistique comme un pays de somnambules [l’Italie se place à la 58eme place pour la liberté de presse et le gouvernement Meloni a voté des décrets de plus en plus restrictifs, tandis que les médias sont passées aux mains de droites siégeant même au Parlement, parmi eux l’un des plus riches patrons de la santé privée, Angelucci]. C’est l’image double, diachronique, des trois heures de « conversation » entre le Premier ministre et ses sujets. Et deux questions, qui se posent spontanément : Est-il concevable que, dans un pays d’Europe occidentale, un Premier ministre qui, dans une intervention officielle, utilise le langage des tavernes ou le jargon des groupes de jeunes un peu lumpen (à plusieurs reprises le terme ‘basita’ -à la place d’étourdie-, ou en dialecte romain ‘me sto a mori, rega’ -j’en ne meure les gars-, etc. [elle s0est toujours vantée d’être borgatara, c.-à-d. une fille de banlieue]); elle mente sans vergogne sur sa propre politique, répond au reportage de faits précis de corruption par des arguments d’école maternelle (« et alors les autres? »), se réfugie dans une plaisanterie facile ou une rhétorique de petit comité (l’éloge du militantisme de sa sœur), etc. etc.?

Comment juger un monde journalistique qui assiste à un tel spectacle dans un silence respectueux, sans un mouvement d’indignation, sans même tenter de répondre aux falsifications les plus farfelues
Et d’autre part : Comment juger un monde journalistique qui, pour la plupart, assiste à un tel spectacle dans un silence respectueux, sans un mouvement de protestation, d’indignation, sans même tenter de répondre aux falsifications les plus farfelues, en souriant avec complaisance face aux mauvaises blagues, ou se limitant à enregistrer eux-mêmes les forçages et les mensonges, bref, acceptant d’être humiliés dans l’exercice de leur métier ?
Ils se trouvaient face à quelqu’un qui venait d’imposer une « loi du bâillon »
Ils se trouvaient face à quelqu’un qui venait d’imposer une « loi du bâillon » pour faire taire ceux d’entre eux qui avaient encore l’ambition de révéler le linge sale des figures du pouvoir documenté dans les enquêtes judiciaires [la nouvelle loi visant encore plus impunité aux élus responsable de délits dans l’administration publique]. Et aussi en face de qui a en tête de placer un commissaire à l’édition en imposant un contrôle préventif sur l’information avec certification gouvernementale de sa publiabilité (!!!). Et ils n’ont pas pu exprimer, ni une simple protestation (ce qui serait trop demander), ni même un signe de dignité offensée, envers ceux qui leur enlèvent les outils fondamentaux de leur métier. Ils étaient là, assis et écoutant quelqu’un qui, en dénonçant l’existence de sombres complots contre elle, de complots et de chantages menaçants, disait de ne pas “lui demander d’être plus précis”. C’est-à-dire renoncer à exercer le premier devoir que l’éthique professionnelle imposerait au journaliste – c’est-à-dire exiger que ceux qui exercent le pouvoir et portent des accusations « soient précis » – et ils n’ont pas plaidé. Pour ensuite se précipiter dans leur majorité, à quelques nobles exceptions près, pour rédiger les élégies que l’on lit le lendemain à la une des journaux nationaux, sur la capacité du premier ministre à gérer ce qui, au début, à l’époque de Cutro [la noyade des migrants], avait révélé son embarras catastrophique face à la confrontation publique. Et comment le dressage qu’elle avait manifestement subi pendant les jours des deux longs reports avait contribué à contrôler les impulsions d’un personnage structurellement intolérant aux interlocutions alors non révérencielles ni soumises.

Personne ne s’est concentré sur la physionomie mise en jeu pendant ces trois heures (voir dans l’article originale ses photos lors de sa conférence de presse). Sur le langage corporel qui transperçait la mine verbale avec son mutisme : les fronts froncés, les paupières baissées pour signifier l’ennui, les coins de la bouche pliés en signe de dégoût, de moquerie, d’agacement, l’exophtalmie – ou la saillie de le globe oculaire – comme masque agressif. À bien des égards, un répertoire tribal de formes communicatives frontalement opposé à l’idée même de dialogue, de libre discussion, des conditions essentielles d’une démocratie discursive comme celle qui devrait caractériser un pays moderne. Et au final, presque tout le monde nous explique à quel point elle est devenue bonne, combien de « savoir-faire » a accumulé en pratiquant l’art de la communication. Bref, une championne, si elle n’était pas pénalisée par l’armée Brancaleone (de crapules [cf. infra affaire Pozzolo]) qui se retrouve dans son entourage. Accablée par des adeptes qui ne sont pas à son “niveau”, agaçants pour la pauvre elle-même, des adeptes qui, au lieu d’apporter de l’eau au moulin du Cap, la tarissent. Un ballast qui abat quelque chose qui pourrait, à lui seul, voler haut. Argument que nous avons entendu d’innombrables fois en ces jours de chutes sensationnelles dans les rangs des Knife Brothers, qu’il s’agisse du flingueur Pozzolo ou de son imprudent invité Delmastro, des gangs d’Acca Larenzia [bande fasciste qui a défilé levant le bras en style fasciste interdit par la loi] ou de leur défenseur public La Russa [actuel président du Sénat célèbre pour ses attaches aux fascisme mussolinien], le beau-frère Lollo le dénonciateur de la “substitution ethnique” ou de l’associé de Rampulli, le fléau des étoiles sur le sapin de Noël…

Sous le fascisme, il était courant de blâmer les hiérarques pour des affaires néfastes afin de préserver le Duce et ses gloires. Avec Giorgia Meloni, cette pratique est redevenue une pratique inquiétante.
Il est utile de s’intéresser à cette habitude qui a infecté une grande partie du monde politique et du monde journalistique, car elle est l’indice d’un vice grave. D’un défaut historique, dirait quelqu’un comme Piero Gobetti [l’un des grands antifascistes italiens mort à 25 ans suite aux brutalités subies par des fascistes]. La tendance à rejeter la faute du Leader sur ceux qui le suivent, ou si l’on préfère construire la damnatio de ceux d’en bas pour mieux tisser la laudatio de ceux d’en haut, est l’un des symptômes, peut-être le plus insidieux de l’esprit servile des individus et des groupes. C’est la mesure avec laquelle des serviteurs heureux remplissent leur fonction en construisant un consensus ou en dissuadant la dissidence, dans des contextes hiérarchiques et autoritaires. Ou, si l’on préfère, dans les “Régimes”, qu’ils soient établis ou en cours. Sous le fascisme, il était courant de blâmer les hiérarques pour des affaires néfastes afin de préserver le Duce et ses gloires. Avec Giorgia Meloni, cette pratique est redevenue une pratique inquiétante. Même dans des secteurs insoupçonnés de l’opinion publique et des leaders d’opinion. Alors, juste pour nous vacciner au moins contre ce virus, disons-nous quelques vérités. Partant du fait qu’entre Giorgia Meloni et le cirque Barnum qu’elle a emmené avec elle au sommet de l’État (du moins ceux comme elle qui sont issus des ramifications primitives du MSI [le parti fasciste où elle-même a grandi] et qui l’ont accompagnée dans la longue traversée du désert), il n’y a pas aucune différence, sauf celle entre les rôles assumés. Mais du point de vue de leurs histoires respectives (des « biographies politiques »), de la culture politique (pour ainsi dire) de chacun des personnages, de leurs racines respectives, des valeurs (ou plutôt dévalorisations) de référence, des processus de formation, le « premier » et le petit cercle de fidèles qui l’entourent sont la même chose. Ils sont constitués de la même matière noire. Ils partagent des mythes, des rites, des liturgies, des haines et des amours. Sous une forme presque pathologique, comme cela se produit dans le cas des « communautés » classiques entendues au sens organique le plus profond : les communautés de « destin ». Ou « de combat ». Ceux dont les affiliés se sentent issus du même sang et du même sol, engagés dans une défense à tout prix, quels que soient les mérites ou les défauts de chacun, car ils ont combattu dans les mêmes tranchées, ils ont partagé les mêmes épreuves extrêmes, les mêmes dépassements des limites, mêmes solitudes minoritaires. Des contextes dans lesquels nous nous unissons dans la haine de l’extérieur considéré comme l’ennemi et dans la détermination de ne pas trahir: “bourreau qui lâche” est le cri de guerre de ceux qui appartiennent à ces cercles de reconnaissance sociale et morale.

C’est pourquoi Acca Larentia n’est pas un lieu marginal, ni un fait [le lieu du rassemblement fasciste de chaque année à Rome]. Épisode d’actualité. Cela a une signification révélatrice importante, car là, à ce moment-là, le passé et le présent de la direction nationale actuelle se croisent, autour d’un bloc identitaire. fort, dont les salutations romaines ne sont pas des fioritures plus ou moins grotesques, mais des symboles d’une mémoire partagée qui révèle comment la racine de ce segment central de la classe politique accédé au rôle de gouvernement a ses racines dans le domaine le plus obscur de la guerre civile de faible intensité qui a caractérisé les années soixante-dix et quatre-vingt, dans les phalanges du néo-fascisme romain qui était alors parmi les plus turbulentes: celle dans laquelle mûri le spontanéisme armé des frères Fioravanti et les pratiques d’escouade des sections de Balduina, Colle Oppio, rue Médailles d’or (d’où sont sortis, ne l’oublions pas, les assassins de Walter Rossi [militant antifasciste]). Pendant des années, les célébrations lugubres de cet épisode sans doute atroce du 7 janvier, de cette exécution gratuite, ont été l’occasion pour les militants néofascistes de raviver l’éclat de ces combats et de confirmer leur foi avec des symboles renouvelés. Giorgia Meloni a participé à ces rituels avec zèle, certainement pas accompagné des tibias d’un saint (une fois même aux côtés de Giuliano Castellino, ancien de Forza Nuova et du premier MSI, récemment condamné pour l’assaut contre la CGIL -la CGT italienne- voir la vidéo Report à la minute 51.21), et avec elle une partie du noyau originel, du militantisme plus ancien, des Frères d’Italie.

C’est pourquoi il est regrettable que tant de commentateurs, dans la presse et dans les médias, même ceux qui ont un parcours politique incontestable de gauche et un niveau intellectuel élevé – des gens comme Massimo Cacciari ou Antonio Padellaro pour n’en citer que deux – ne saisir le lien étroit entre la « question antifasciste » et la qualité politique du gouvernement Meloni. Qu’ils lèvent les sourcils avec un geste d’intolérance agacé lorsque le caractère explicitement anti-antifasciste de cette classe de gouvernement est dénoncé depuis son plus haut sommet, presque comme s’il s’agissait d’une sorte de fétichisme archéologique perdu dans les brumes du passé, alors qu’il faudrait se concentrer exclusivement sur la critique du présent et sur l’incapacité actuelle, non “atavique”, des hommes (et des femmes) de Meloni à faire face aux urgences économiques et sociales du pays. Ou que quelqu’un comme Alessandro De Angelis reproche à Elly Schlein (l’actuelle cheffe du Parti démocratique) d’avoir souligné, dans son discours à la Chambre, la gravité de la manifestation d’Acca Larenzia, notamment la phrase selon laquelle «Acca Larentia est l’image figée d’un pays dans lequel nous nous ne nous reconnaissons pas», accusé même d’être un «torsion de petit groupe», symptôme du minoritaire et de l’incapacité à en saisir le caractère épisodique, limité, cantonné à la niche minuscule du néo-fascisme militant alors que l’Italie serait autre chose. Thèse réitérée, sur le même portail du Huffington Post, par son directeur, Mattia Feltri, qui, à la place de Meloni et de ses ministres, s’en prend à Conte (le chef du Mouvement Cinq Etoile, maintenant plutôt à gauche), coupable de ne pas avoir identifié le vrai fasciste, ou plutôt “le plus fasciste” du monde, c’est Poutine, car Conte est contre l’envoi d’armes en Ukraine : rien d’autre que les perdants d’Acca Larenzia. Ici, toute cette fureur de rabaisser, de minimiser, de déclassifier montre une incapacité inquiétante à comprendre comment le programme d’études d’une classe politique est intrinsèquement lié à sa capacité à cibler et à résoudre les problèmes. Qu’un groupe au pouvoir issu d’un parcours de formation caractérisé par la nostalgie d’un passé aberrant et destructeur est inévitablement marquée par la faible qualité, voire l’absence de qualité. Ou, à la limite, par des qualités négatives, comme une vision fondée sur une sorte de darwinisme social, le culte de la force et de l’oppression, l’usage de styles rhétoriques déformants.

C’est pourquoi nous continuons de réaffirmer l’inséparabilité entre la « question antifasciste » et la question politique et sociale, en un mot : « question démocratique ». Et ensemble, nous considérons comme pathétique l’appel, qui surgit un peu partout dans la sphère politique et médiatique, à la Première ministre de “prendre ses distances”, de dire au moins un mot de dissociation, et de se séparer de cette poignée d’hommes qui dégradent l’image du L’Italie en Europe et dans le monde. Pathétique parce qu’elle ignore que Giorgia Meloni est ce qu’elle est. Une partie de cette histoire, de cette histoire qui était minoritaire jusqu’à il y a quelques années. Marqué par cette empreinte. De la dépendance à l’égard des pères fondateurs, comme Giorgio Almirante, est né le véritable lien entre les horreurs de la République Sociale et le néofascisme MSI d’après-guerre. Lisez le livre de Davide Conti, Les fascistes contre la démocratie, faites particulièrement attention au sous-titre : Almirante et Rauti aux racines de la droite italienne (et si le livre prend trop de temps, lisez au moins la critique approfondie d’Antonella Tarpino).

Il est démontré par une documentation rigoureuse comment le MSI de Giorgio Almirante était à l’origine impliqué dans ce «subversivisme» que le climat de la guerre froide avait cultivé et protégé sur la frontière labile entre la légalité et l’illégalité, et comment, en particulier depuis la fin des années soixante, ce parti participe activement à cette « stratégie de tension » qui constitue à la fois l’effet d’une vocation violente et la source de légitimation de pratiques extrêmes. Il y a aussi une description parfaite de la « duplicité » traditionnelle d’Almirante, un entrelacement – exactement comme aujourd’hui – de « mauvais activisme » et de « victimisme » (pensez à la théorie des « complots blancs » pour éloigner de soi le soupçon de complicité avec le massacre). Demander à Giorgia Meloni de « se distancier » de ce milieu reviendrait à lui demander de se distancier d’elle-même : ce qu’elle pourrait peut-être même faire si elle se tirait les cheveux, mais qui ne serait certainement pas un geste de sincérité politique et culturelle, contraire. Et en parlant d’Almirante, il est toujours bon de rappeler que c’est lui, le 5 mai 1942, dans la tristement célèbre revue “La Difesa della Razza” (La Défense de la Race) dont il était alors rédacteur en chef, écrivit le texte suivant :

“Le racisme a d’être la nourriture pour tous et pour tous, si nous voulons vraiment que la conscience raciale existe en Italie et soit vivante en chacun. Notre racisme doit être celui du sang, qui coule dans nos veines, que je sens refluer en moi, et que je peux voir, analyser et comparer avec le sang des autres. Notre racisme doit être celui de la chair et des muscles; et de l’esprit, oui, mais dans la mesure où il habite ces corps spécifiques, qui vivent dans ce pays spécifique; non pas d’un esprit errant parmi les ombres incertaines d’une tradition multiple ou d’un universalisme fictif et trompeur… Sinon nous finirons par faire le jeu des métis et des juifs; des Juifs qui, de même qu’ils ont pu dans de trop nombreux cas changer de nom et se confondre avec nous, de même ils pourront, encore plus facilement et sans même avoir recours à des pratiques coûteuses et laborieuses, simuler un changement de nom se disant plus italiens que nous et prétendent l’être, et arrivant à passer pour tels. Il n’existe qu’un seul certificat avec lequel on peut imposer une interdiction du métissage et du judaïsme : le certificat de sang».

Cet homme est celui au nom duquel les administrateurs de Fratelli d’Italia (le parti de Meloni) demandent de consacrer rues et places, et dont Giorgia Meloni s’est souvenue, il y a peu, à l’occasion du 32e anniversaire de la mort de ce chef fasciste, comme « un grand homme, un grand homme politique, un Patriote” (sic!), sans jamais oublier de l’invoquer comme un père spirituel (“L’amour pour l’Italie, l’honnêteté, la cohérence et le courage sont des valeurs qu’il a transmises à la droite italienne et que nous portons chaque jour”, a-t-il ajouté). Or, que ces gens, aujourd’hui, à propos d’Israël et de la Palestine, se permettent de délivrer des témoignages de philosémitisme et d’antisémitisme, cela fait partie de ce véritable “monde à l’envers” qu’il nous ferme la gorge d’angoisse.

Ce régime est ouvertement devenu celui du “fascisme démocratique” qui semble pouvoir attaquer les fondements de la Charte constitutionnelle issue de la Libération du nazisme et du fascisme
J’ajoute que le régime du gouvernement Meloni -composé par son parti -les Frères d’Italie ayant comme symbole la flamme fasciste-, la Ligue de Salvini qui s’acharne à faire concurrence au parti de Meloni qui a la large majorité au sein de cette coalition- et par le parti de Berlusconi en forte déclin- n’a eu que 27% des suffrages des électeurs ayant droit de vote mais a la large majorité du Parlement. Dès lors ce régime est ouvertement devenu celui du “fascisme démocratique” qui semble pouvoir attaquer les fondements de la Charte constitutionnelle issue de la Libération du nazisme et du fascisme. Cela parce que l’opposition est minoritaire et impuissante, n’arrivant pas à trouver la capacité d’agir avec efficacité, ce qui concerne aussi la CGT italienne. La situation politique apparait donc assez inquiétante et même très grave! Le “peuple de gauche” est consterné car la conjoncture ne laisse entrevoir aucun espoir de changement démocratique … la démocratie se révèle un leurre, son hétérogénèse est accomplie. Il ne reste qu’une Résistance de longue durée pour la survie.

Salvatore palidda
Professeur de sociologie à l’université de Gênes (Italie)


Source : https://blogs.mediapart.fr/salvatore-palidda/blog/120124/leffronte-style-lumpen-fasciste-de-meloni-face-aux-journalistes-complaisants