Le nouveau journal POUR est mis en vente ce mercredi 24 mai 2017, au prix de 3€, en Belgique et en France. Imprimé à 151.400 exemplaires et présent chez plus de 18.800 marchands de journaux, il offre au lecteur une réflexion, une analyse et des propositions sur le thème «Réinventer notre rapport au travail».
Au-delà de tous ces chiffres liés à la diffusion du journal s’ajoutent deux dates. Juin 2015 où sortait un n°1, consacré à la menace de ces traités transatlantiques nommés TTIP (ou TAFTA) et CETA. Mai 2017 où paraît ce n°2. Deux ans de cheminement d’un collectif citoyen.
A la sortie du premier numéro, bien des lecteurs ont cru d’emblée à la renaissance de POUR, hebdo de gauche fondé en 1973 et disparu en 1982 à la suite d’un attentat. L’équipe qui a réalisé ce numéro n’avait pas ce projet à l’époque, elle était entièrement concentrée sur l’action à mener pour contrer les traités transatlantiques.
C’est courant 2016 que l’idée d’amplifier l’action du collectif a pris de la consistance. Nous pensons qu’il existe un besoin et une demande pour de nouveaux médias qui abordent, de manière la plus complète possible, des sujets qui interpellent les citoyens. A suivi la décision de créer «pour écrire la liberté», une coopérative de presse indépendante, citoyenne et pluraliste. Celle-ci se déploie depuis fin janvier 2017 et nous vous invitons à nous rejoindre et à participer au projet.
A l’occasion de la parution du journal, nous proposons une version renouvelée du site. Celui-ci comporte une offre d’abonnement, attractive et propre à nous donner les moyens financiers nécessaires à notre liberté et notre indépendance.
Venons-en maintenant au propos de cette nouvelle publication, qu’il nous a semblé prioritaire d’aborder aujourd’hui. Face au chômage, au travail à temps partiel principalement affecté aux femmes, à la déqualification proposée par les plateformes (Uber, Deliveroo…), au développement très rapide de la robotique, de la numérisation et de l’intelligence artificielle, quel est notre avenir?
Quelles pistes de changement peut-on ouvrir? La réduction collective du temps de travail? S’investir dans de nouveaux métiers en harmonie avec un «Demain» qui nous apporte espoir? Revendiquer un revenu universel qui permettrait de compléter les acquis de la sécurité sociale et ouvrirait les portes à «la gratuité de l’indispensable»?
Nous ouvrons la discussion «Pour qui, pour quoi travaillerons-nous?» afin de tenter de répondre à la question qui nous mobilise «Dans quelle société voulons-nous vivre?».
Ce journal de 32 pages est le second produit de presse que notre jeune coopérative publie après le Cahiers d’analyse «Changeons l’Europe», qui a bénéficié de contributions de Piketty, Varoufakis, Stiglitz, Defraigne, Védrine, etc.
Nous espérons qu’il rencontrera un large public et suscitera l’échange. Faites-nous part de vos réactions. Avant cela, bonne lecture!
e