Quand Sarkozy tombe, le système chancelle. Dans une tribune explosive, Marc Joly et Christian Savestre dressent un constat sans appel : la Ve République est à bout de souffle. Derrière la condamnation de l’ancien président, ils voient l’ombre d’un autre scandale, celui d’Emmanuel Macron, présenté comme le symbole d’un pouvoir confisqué par la finance.
Les auteurs s’attardent sur la transaction Nestlé-Pfizer, conclue chez Rothschild & Cie, dont Macron aurait tiré d’importants bénéfices jamais déclarés. Un secret bien gardé, selon eux, qui illustre l’opacité du financement politique et la proximité entre argent et pouvoir.
Joly et Savestre élargissent le propos : depuis quinze ans, la présidence française serait capturée par des aventuriers au service du capital privé, soutenus par des médias dociles. Sarkozy hier, Macron aujourd’hui : même mépris du peuple, même goût du pouvoir pour lui-même. Le présidentialisme français, jugé archaïque, aurait cessé d’incarner l’intérêt général.
Face à cette dérive, ils appellent à rompre avec la « jouissance narcissique du pouvoir » et à reconstruire une démocratie vivante, affranchie du culte du chef. Un texte coup de poing, entre colère froide et lucidité politique.
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