La finance est intervenue dans le but, disent-ils, de ” gouverner ” la pénurie d’eau
Une “révolution” perverse. Le 7 décembre, c’était au tour de la société privée qui gère la Bourse de Chicago de donner l’alerte en ouvrant pour la première fois un produit financier spéculatif, un “futures”, à l’eau en Californie. L’eau bonne pour usages humains étant désormais considérée comme un élément naturel vital qui se raréfie, la finance est intervenue dans le but, disent-ils, de ” gouverner ” la pénurie d’eau en faisant en sorte que les grandes entreprises utilisatrices d’eau (exploitations agricoles, viticulteurs, boissons sucrées et gazeuses, etc.) disposent d’eau grâce à la sélection des usages opérée par le prix de l’eau fixé par la spéculation (comme c’est le cas pour le pétrole, l’or, le blé, etc.).