COVID et perplexités

Depuis plus d’un an et demi, Il ne se passe de jour sans que les médias ne rapportent des informations inquiétantes quant à l’évolution de l’épidémie de COVID-19.

Au début, venant de lire Géopolitique du moustique. Petit précis de mondialisation IV[1], je n’ai pas été autrement surpris par le ton des déclarations gouvernementales. Les décisions prises, comme le confinement, paraissaient logiques vu l’importance de la menace.

Très rapidement, la campagne médiatique devint oppressante et donna l’impression de vivre une épidémie comparable à la peste du XIVe siècle qui coûta la vie à un tiers de la population européenne. Ce n’était plus qu’images terrifiantes, commentaires dramatiques, liste de chiffres de décès ou de malades en soins intensifs, descriptions d’hôpitaux débordés… On s’attendait, en sortant en rue, à voir des tombereaux de cadavres transportés à la fosse commune ou au crématorium. J’ai trouvé que le sensationnalisme de mauvais aloi de la presse commençait à bien faire : l’obsession de « vendre du papier » ne pardonne pas tout.