Des dirigeants politiques, syndicaux et sociaux ont souligné la « force » de la grève nationale qui a eu lieu ce jeudi 9 mai dans tout le pays, à l’appel de la CGT-Confédération générale du travail de la République argentine CGT et des deux Centrales des travailleurs d’Argentine CTA, et ont averti le gouvernement national de « prendre note » et de « reconfigurer sa politique d’ajustement qui pousse de nombreux secteurs à l’extrême ».
Stations de métro et gares vides, volets abattus, marmites et marches populaires : les photos reflètent la mesure de la force appelée par la CGT et le CTA dans différentes villes d’Argentine.
Sous le slogan « Milei pará la mano » (Milei STOP). La Patrie ne se vend pas, la manifestation convoquée par la CGT, les deux CTA, les organisations sociales et certains partis politiques a laissé les capitales provinciales sans transports publics, avec un service de taxis réduit, sans collecte des déchets, sans cours à tous les niveaux, ce qui a même eu des répercussions dans de nombreux cas dans le secteur privé ; pas de service dans les banques publiques et privées ; pas de service ou service réduit dans les agences publiques des trois juridictions – Nation, provinces et municipalités ; service réduit dans les supermarchés et les magasins ; et un schéma similaire dans les industries et les activités agricoles et portuaires.