Après le TTIP enterré, et le CETA qui bloque au niveau de divers parlements nationaux, la Commission européenne et les entreprises multinationales font une pression maximale pour faire passer l’accord UE-MERCOSUR qui sera le plus grand accord de libre-échange du monde, en terme de citoyens affectés. Sans doute aussi le plus néfaste pour la nature, les communautés indigènes, les paysans.

Heureusement, des deux côtés de l’Atlantique la résistance grandit pour rejeter ce nouvel accord qui est en contradiction si flagrante avec les engagements de Paris et de Glasgow, et avec le Green Deal tant vanté par les institutions européennes.

Une conférence avec :
• Larissa Mies Bombardi, chercheuse de l’Université de Sao Paulo a dû s’exiler en Belgique suite aux menaces qui ont suivi son intervention au au Parlement européen. Elle y avait devant démontré de façon très graphique comment l’industrie chimique européenne vend aux pays du Mercosur de nombreux pesticides souvent interdit d’usage en Europe, mais qui se retrouvent dans les assiettes des européens, après avoir fait des ravages inouïs en Amazonie entre autres.
• Tijs Boelens, paysan belge actif pour la défense de l’agriculture paysanne, expose comment se livre en Belgique et ailleurs un combat sans merci de l’agriculture capitaliste contre l’agriculture paysanne qui résiste pourtant courageusement. Il expose brillamment les diverses étapes de cette résistance, et l’importance pour celle-ci de s’opposer aux accords de libre-échange qui boostent l’agrobusiness.

Le débat est introduit et modéré par Paul-Émile Dupret, de POUR, militant des Droits Humains et ancien conseiller pour le commerce international du groupe La Gauche du Parlement européen.

Débat organisé par POUR et le Collectif BUEN VIVIR avec l’appui de “Point culture”