Un accord de cessez-le-feu pour aller où ?

Communiqué de l’AFPS

Après deux ans de génocide en Palestine, le plus grand soutien inconditionnel d’Israël annonce un supposé plan de paix. Ce faiseur de mort, celui qui n’a cessé de livrer les armes de destruction massive qui ont déferlé sur les Palestiniens de Gaza pris au piège d’un blocus vieux de 18 ans, s’érige en faiseur de paix. Comme s’il pouvait y avoir la paix sans justice, sans réparation.

Nul besoin d’être un expert en géopolitique pour savoir que rien de bon ne pouvait sortir d’un accord passé entre Netanyahu et Trump qui l’un comme l’autre honnissent le droit international et ont pour seul objectif de dominer et de maintenir leur emprise sur la région et particulièrement sur la terre de Palestine.

De ce plan, on retient deux volets. Le premier, consacré à un cessez-le-feu, au retrait de l’armée d’occupation d’une partie non définie de la bande de Gaza (elle demeurerait cependant dans plus de la moitié du territoire), la libération de tous les otages et de moins de 15 % des prisonniers politiques palestiniens ainsi que la restitution des dépouilles des otages israéliens décédés et d’une partie des Palestiniens morts en détentions ou kidnappées après leur assassinat. Parallèlement est exigé le désarmement du Hamas et la démilitarisation de la bande de Gaza.