La voiture individuelle est un objet central de la modernité productiviste. Il est évident que la poursuite de sa domination sur les modes de déplacements va à l’exact opposé de ce qu’il conviendrait de faire pour réussir la transition énergétique. Et pourtant, le système technicien tente de la sauver en défendant la modification de son mode de propulsion : du moteur thermique à base de pétrole vers l’électrique. En fait, on ne fait que déplacer la pollution, aggraver l’extractivisme, voire même augmenter la destruction de l’environnement.
L’affirmation que cette voiture est « verte » ou « écologique » est un mensonge éhonté
Les partisans du consumérisme ont, depuis toujours, consacré des moyens énormes pour promouvoir et rendre incontournable l’automobile. Les investissements publics, censés être au service de tous, ont créé un réseau routier dédié majoritairement au service de la bagnole. Depuis des décennies, État, régions, communes ont dépensé des sommes colossales pour favoriser ce mode de déplacement, tant et si bien que 70% de l’espace public, notamment dans les villes, est occupé par la voiture.