LuxLeaks, 1er jour du procès en appel

Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire,
c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe
et de ne pas faire écho aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques.
Jean Jaurès

La Justice luxembourgeoise aurait aimé cantonner le procès fait à Antoine Deltour, Raphaël Halet et Edouard Perrin à de la jurisprudence. Avec l’objectif peu avouable d’éviter à tout prix le fond de l’affaire, à commencer par la légalité des rescrits fiscaux. En appel comme en première instance, cette ligne n’a pas changé. Mais la mobilisation a permis que ce procès revête ce qu’il est — au moins en dehors du prétoire —, celui des lanceurs d’alerte, de la justice fiscale, du droit à l’information et de la liberté de presse.

Il y avait le monde attendu pour l’ouverture de la procédure en appel. Deux cent personnes s’étaient rassemblées, dont des représentants d’ONG et d’associations issues d’une vingtaine de pays européens, une délégation d’eurodéputés ainsi que des responsables de la Fédération européenne des Journalistes et de la Fédération internationale des Journalistes.

Le Quotidien, journal luxembourgeois indépendant, propose une excellent dossier sur ce premier du jour du procès et sur ses enjeux. L’occasion pour nous de faire acte de paresse en renvoyant le lecteur à cette très bonne source.

• Sur le parvis de la Cité judiciaire, entre soutien et écœurement
• Déclarations de Raphaël Halet
• Le fantôme de Marius Kohl au cœur des débats
• Les circonvolutions juridiques
• Compte-rendu de la 1ère journée
• Les soutiens des lanceurs d’alerte s’expriment