Ce jeudi 16 février, le Parlement européen a adopté, en séance plénière, trois résolutions explorant les évolutions futures de l’Union européenne.
Le Parlement européen a publié le même jour un communiqué de presse présentant ces trois résolutions:
«Si l’UE veut faire face aux défis politiques majeurs à venir, améliorer sa capacité à agir, restaurer la confiance des citoyens et faire en sorte que la zone euro soit plus résistante aux chocs extérieurs, elle doit tout d’abord utiliser pleinement les dispositions du traité de Lisbonne. Cependant, pour aller plus loin, elle doit se réformer plus en profondeur. Tel est le message clé de trois résolutions explorant les évolutions futures de l’Union européenne, adoptées en plénière jeudi.»
La première résolution, présentée, au nom de la Commission des affaires constitutionnelles du PE, par les députés Mercedes Bresso (Parti démocrate italien, groupe S&D = Alliance progressiste des socialistes et démocrates) et Elmar Brok (CDU allemande, groupe PPE) développe des propositions visant à tirer le parti maximal de l’actuel traité de Lisbonne.
Elle a été adoptée par 329 voix pour, 223 voix contre et 83 abstentions. C’est la résolution qui a recueilli le plus large assentiment.
La seconde résolution, rédigée par Guy Verhofstadt, président du groupe ALDE (Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe), traite des évolutions et adaptations possibles de la structure institutionnelle de l’Union européenne. Elle veut mettre un terme à «l’Europe à la carte» et propose une réforme ambitieuse des actuels traités de l’UE.
Elle a été adoptée par 283 voix pour, 269 voix contre et 83 abstentions. C’est la résolution qui a recueilli le plus faible assentiment.
La troisième résolution, présentée au nom de la Commission des budgets et de la Commission des affaires économiques et monétaires du PE, par les députés Reimer Böge (CDU allemande, groupe PPE) et Pervenche Berès (PS français, groupe S&D), traite de la «capacité budgétaire de la zone euro» et vise à renforcer cette zone monétaire.
Elle a été adoptée par 304 voix pour, 255 voix contre et 68 abstentions.
Les trois résolutions font l’objet chacune d’un document substantiel. Elles explorent de nouvelles «voies pour changer l’Europe». Nous les examinerons chacune et les présenterons plus en détail prochainement sur ce site.