Le débat n’a pas marché, le marché n’a pas été débattu

Fallait-il hésiter entre le débat Le Pen – Macron et le match de football Monaco – Turin? J’ai pris la politique et je vais entamer le foot en accéléré. Vite quelques lignes donc, entre les deux, pour médire de ce débat de bas niveau.

Macron n’a rien dit, Le Pen a éructé. La France, les forces vives, les nouvelles politiques, le pays, la vérité, la réconciliation, le système… ça manquait un peu de concepts, disons.

Le courage, la vérité, la force morale, le volontarisme… c’était peu consistant comme nourriture.

N’étant supporter ni de l’étatisme lepéniste, ni du libéralisme macronien, j’attendais je ne sais quoi, une saillie ou l’autre, une défaite de la bêtise, un éclaircissement du libéralisme social, pourquoi pas?

Mais Le Pen n’a pas le niveau, elle a le caniveau, Macron avait un boulevard, il n’a pris que le trottoir. Il gagne le débat, mais je me demande de qui il a gagné l’estime. Nouveau projet? Rien vu.

Louis Berlan


Un écrivain parle de politique. Pas de langue de bois. Ou alors d’un bois vert.


Edouard Baer qui nous fiche son billet.
«La toile et ses toutes petites joies, le courage de l’anonymat. Et on salue d’un même crachat, le retour de la Bête immonde, et ceux qui dînent à la Joconde…»